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West Side Story
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PREMIÈRE PARTIE :

L’instantané « Monaco en films », issu des collections de l’Institut.

WEST SIDE STORY de Robert Wise et Jerome Robbins

West Side Story - États-Unis, 1962, couleur, 152 min., vostf.

Réalisation : Robert Wise, Jerome Robbins. Scénario : Ernest Lehman d’après la pièce de théâtre Romeo et Juliette de William Shakespeare et la comédie musicale West Side Story de Leonard Bernstein, Stephen Sondheim et Arthur Laurents.

Image : Daniel L. Fapp. Son : Murray Spivack. Musique originale : Leonard Bernstein. Chansons : Leonard Bernstein et Stephen Sondheim. Chorégraphie : Jerome Robbins. Directeur artistique : Boris Leven. Décors : Victor A. Gangelin. Costumes : Irene Sharaff. Montage : Marshall M. Borden. Créateur du générique : Saul Bass. Production : Mirisch Pictures, Seven Arts Productions. Avec : Natalie Wood (Maria), Richard Beymer (Tony), Russ Tamblyn (Riff), Rita Moreno (Anita), George Chakiris (Bernardo), Simon Oakland (Schrank), Ned Glass (Doc), William Bramley (l’officier Krupke), John Astin (Glad Hand), Penny Santon (Madame Lucia).

 

L’HISTOIRE

Dans le West Side, quartier pauvre de New York, deux bandes d’adolescents désaxés vivent dans un état de perpétuelle rivalité : les Jets, Américains menés par Riff, et les Sharks, composés d’immigrants portoricains, commandés par Roberto. Les bagarres sont continuelles pour la possession d’un morceau de trottoir, d’un terrain de jeux et le racisme n’est pas pour rien dans leur lutte. Un soir, au cours d’un bal populaire, Tony, de la bande des Jets, tombe amoureux de Maria, sœur de Roberto.

CRITIQUE

La couleur n’intervient plus comme facteur de réalisme. Au contraire : ce réalisme, que rend nécessaire la gravité des problèmes soulevés, elle le stylise pour aménager le passage de la parole au chant, du geste à la danse. Et il est vrai que les sommets du film coïncident avec les ballets – c’est-à-dire les séquences où décor, couleurs, mouvements, rythme, voix, musique, le brio de la mise en scène et l’étourdissante chorégraphie de Jerome Robbins – tout concourt à l’articulation du lyrisme sur la réalité quotidienne.

Jean-Louis Bory, Dossier du cinéma, Les films I, Casterman, 1971, p. 2-3.

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