top of page
L'énigmatique Monsieur D
Lire la vidéo

PREMIÈRE PARTIE :

L’instantané « Monaco en films », issu des collections de l’Institut.

L’ÉNIGMATIQUE MONSIEUR D. de Sheldon Reynolds

Foreign Intrigue - États-Unis, 1956, couleur, 106 min., vostf.

Réalisation : Sheldon Reynolds. Scénario : Sheldon Reynolds, Harold Jack Bloom, Gene Levitt. Image : Bertil Palmgren. Son : Jean Monchablon. Musique originale : Paul Durand. Direction artistique : Maurice Petri. Costumes : Marie-Claude Fouquet, Pierre Balmain. Montage : Lennart Wallén. Production : United Artists. Avec : Robert Mitchum (Dave Bishop), Geneviève Page (Dominique Danemore), Ingrid Thulin (Brita Lindquist), Frédéric O’Brady (Jonathan Spring), Eugene Deckers (Pierre Sandoz), Inga Tidblad (Madame Lindquist), John Padovano (Tony).

L’HISTOIRE

Le riche Victor Danemore meurt subitement d’une crise cardiaque dans sa splendide villa de la Cote d’Azur, quelques instants avant l’arrivée de son agent, Dave Bishop. La jeune femme du défunt, Dominique, apprend la nouvelle avec grand calme. Bishop est intrigué lorsque plusieurs personnes lui demandent avec insistance si Danemore a pu lui parler avant de mourir. Lorsqu’il apprend qu’un avocat de Vienne a demandé confirmation qu’il s’agissait bien d’une mort naturelle, Bishop décide de découvrir le passé de son ancien patron.

CRITIQUE

Ô combien énigmatique ce monsieur D. ! Le film tout entier d’ailleurs n’est qu’une suite d’énigmes. Dès le générique nous sommes avertis du caractère international de l’affaire. Artistes et techniciens appartiennent aux pays les plus différents. On pourrait se croire à l’Unesco ou à la tour de Babel. (…). Quant au héros (terrassé du reste par une crise cardiaque, dès la quarantième seconde du film), s’il est résolument apatride, nous apprenons au dernier moment qu’il aurait pu jouer un rôle déterminant en Russie... Je ne vous dirai pas pourquoi. Je ne vous dirai pas comment. Mais vous vous doutez bien que trahison, espionnage et chantage ne sont pas étrangers à un tel remue-ménage européen.

Jean de Baroncelli, Le Monde, 24 juillet 1956.Robert Benayoun, Demain, 3 octobre 1957.

bottom of page